Des rumeurs émanant d’analystes sionistes laissent entendre que le dossier du sahara marocain va enfin être réglé et que la solution (ou le chantage) est déjà entériné par les « intéressés »:
Une ambassade israélienne à Rabat en échange d’un consulat américain dans le sahara!
L’Histoire nous rappelle que suite à la reprise d’Al Quds le 27 rajab 583 (1187 apr. J.-C.), Salaheddin al Ayyoubi a voulu remercier à sa manière une partie des Maghrébins qui constituaient le quart de son armée dans la bataille décisive de Hittin. Contrairement aux autres moudjahidin irakiens ou égyptiens de l’époque, il a offert à ceux qui voulaient rester à Al Quds un quartier qui porterait désormais leur nom: Le quartier des Maghariba.
À ceux qui se demandent la raison de ce choix historique, Salaheddin répondit ainsi:
أسكنت هناك في مكمن الخطر على القدس حيث الأرض اللينة، أسكنت قوما يثبون في البر ويفتكون في البحر، أسكنت من أستأمنهم على بيت الله، أسكنت المغاربة
« J’ai logé là-bas dans la zone dangereuse pour Al Quds là où la terre est molle, j’ai logé des gens qui sautent (sur leurs ennemis) sur la terre et les déciment dans la mer, j’ai logé ceux à qui je confie la demeure d’Allah (Al Aqsa), j’ai logé les Maghariba. »
Rappelons que le quartier des Maghariba a été entièrement rasé après l’occupation de la ville par l’entité sioniste en juin 1967. Quant à la porte des Maghariba, l’une des plus importantes de la mosquée Al Aqsa (appelée aussi la porte du bouraq), elle est demeurée fermée depuis 1967 et elle est strictement interdite pour les musulmans -y compris les Palestiniens.
Nous n’avons pas oublié, Salaheddîn.
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Lien:
Guerre des Six-jours : l’histoire d’un quartier qui a été rayé de la carte de Jérusalem
« En juin 1967, les Israéliens ont entièrement rasé le quartier des Maghrébins de Jérusalem. L’historien Vincent Lemire revient sur cet épisode méconnu de la guerre. »
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