Sans sentiments, il n’y a point de vie!
Même les animaux ont reçu du Créateur leur part de miséricorde..
Malheureusement, ceux qui mènent le monde actuel ont rendu -grâce notamment au pouvoir du capital- une partie non négligeable des humains pires que des animaux…
أَمْ تَحْسَبُ أَنَّ أَكْثَرَهُمْ يَسْمَعُونَ أَوْ يَعْقِلُونَ ۚ إِنْ هُمْ إِلَّا كَالْأَنْعَامِ ۖ بَلْ هُمْ أَضَلُّ سَبِيلًا (الفرقان:44)
« Ou bien penses-tu que la plupart d’entre eux entendent ou raisonnent ? En vérité, ils ne sont comparables qu’à des bestiaux. Ou plutôt, ils sont plus égarés encore du sentier. »
Al Forqan: 44
En suivant son instinct, l’animal assouvit ses besoins élémentaires mais cela ne l’empêche pas de faire preuve de miséricorde à l’égard de ses semblables!
Le Messager d’Allah ﷺ a dit :
إنَّ لِلَّهِ مِئَةَ رَحْمَةٍ أَنْزَلَ منها رَحْمَةً وَاحِدَةً بيْنَ الجِنِّ وَالإِنْسِ وَالْبَهَائِمِ وَالْهَوَامِّ، فَبِهَا يَتَعَاطَفُونَ، وَبِهَا يَتَرَاحَمُونَ، وَبِهَا تَعْطِفُ الوَحْشُ علَى وَلَدِهَا، وَأَخَّرَ اللَّهُ تِسْعًا وَتِسْعِينَ رَحْمَةً، يَرْحَمُ بِهَا عِبَادَهُ يَومَ القِيَامَةِ.
صحيح مسلم
« Allah détient cent miséricordes. Il a fait descendre une miséricorde parmi les djinns, les humains, les bêtes, les reptiles et les insectes. C’est grâce à elle qu’ils font preuve d’affection et de miséricorde les uns envers les autres. C’est grâce à elle aussi que la bête sauvage éprouve de la compassion pour son petit. Mais Allah a réservé quatre-vingt-dix-neuf miséricordes avec lesquelles Il fera miséricorde à Ses serviteurs au Jour de la Résurrection. » Sahih Mouslim
Aujourd’hui, l’humanité se dirige vers sa perte. La fitrah (disposition naturelle) a été modifiée depuis longtemps, le stade animal a été dépassé chez plus plusieurs…
Il y a presque un siècle, T. W. Adorno et M. Horkheimer écrivaient:
« L’animisme avait donné une âme à la chose, l’industrialisme transforme l’âme de l’homme en chose »
La seule bouée de sauvetage qui reste pour l’humanité aujourd’hui est l’islam. C’est la seule résistance face à la dégradation de la disposition naturelle, face à l’animalisation de l’âme humaine, face à la chosification de l’humain.