Portrait de Saladin (Ṣalāḥ ad-Dīn al Ayyoûbî) par ses ennemis

Connaissez-vous ce lion?

Son portrait dessiné par ses ennemis s’est retrouvé même dans leurs églises!

Les chefs des Croisés le détestaient et le craignaient mais tout en le respectant.

Les Chrétiens le craignaient mais reconnaissaient sa bravoure et surtout son esprit chevaleresque au point où ils ont accroché son portrait dans certaines églises d’Orient!

Voici la lettre -assez éloquente- que Thierry, Grand Précepteur de l’ordre des Templiers, adressa au roi d’Angleterre, le lendemain de la chute de Jérusalem:

« Sachez, grand roi, que Saladin s’est rendu maître de la ville de Jérusalem et de la Tour de David; les chrétiens n’ont la garde du Saint-Sépulcre que jusqu’au quatrième jour après la fête de saint Michel prochain; il est permis aux frères Hospitaliers de rester encore un an dans leur maison pour prendre soin des malades; les chevaliers de cet ordre qui sont dans le château de Beauvoir se distinguent tous les jours par différentes entreprises qu’ils font contre les Sarrasins; ils viennent d’enlever deux caravanes aux Infidèles, et ils ont trouvé dans la première les armes et les munitions de guerre que les Turcomans transportaient de la forteresse de la Fère, après avoir détruit cette place.
Carac, voisin de Montréal, le Montréal, Saphet, un autre Carac, et Margat, qui appartiennent aux Hospitaliers, Castel-Blanc, Tripoli et Antioche se maintiennent encore contre tous les efforts des Turcs.
Saladin a fait abattre la grande croix qui était posée sur le dôme de l’église bâtie à la place du Temple de Salomon. Et pendant deux jours, la sainte croix a été traînée dans les rues, foulée aux pieds et couverte de boue.
Par une sorte de purification, le sultan a fait laver d’eau de rosés par dedans et par dehors cette église, qui était l’ancienne mosquée édifiée par Omar, et il y a établi le culte musulman, en y proclamant à haute voix la loi de Mahomet. »

Dans la Chronique de Moudjîr ed-Dîn qui vivait au XVe siècle, on pouvait lire ce qui suit:
« Jamais, les Francs, depuis le jour où ils étaient venus en Syrie, en l’an 1097 jusqu’à cette époque, n’avaient éprouvé un tel désastre. »

Rahima Allahou Ṣalāḥ ad-Dīn al Ayyoûbî!

« وأصرخ يا أرض المروءات احبلي
لعل صلاحًا ثانيًا سوف يظهر »

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