Parmi les choses qui m’avaient attristé lors d’un voyage en Turquie à la fin des années 90, c’était le spectacle désolant des foules de touristes dans la mosquée d’Aya Sophia reconvertie en musée (3,7 millions de touristes chaque année).
Aujourd’hui, al hamdoulilah, #Aya_Sophia est redevenue une mosquée…
1453, Le sultan Mohamed Al Fatih réalise la prophétie du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم en conquérant Constantinople (appelé anciennement 2e Rome) puis la rebaptise Islambol (Dar al islam). Cependant, contrairement aux croisés qui avaient transformé une partie de la mosquée Al Aqsa en écurie pour leurs chevaux après avoir tué 70 000 habitants d’Al Quds (Jérusalem), il ne confisque pas la basilique Hagía Sophía (Ste-Sophie) mais l’achète des prêtres orthodoxes avec sa fortune personnelle puis la transforme en une mosquée.
1934, le traître Mustafa Kemal Atatürk transforme la mosquée en musée. Il déclare vouloir «l’offrir à l’humanité» puis décroche les grands panneaux circulaires portant le nom d’Allah, de son Messager et des 4 califes (Abou Bakr, Omar, Uthman et Ali).
Vendredi 10 juillet 2020, une heure après que la plus haute juridiction administrative turque eut annulé le décret gouvernemental de Mustafa Kemal Atatürk, Recep Tayyip Erdogan signa un décret présidentiel pour reconvertir le musée Sainte-Sophie d’Istanbul en mosquée.
Réaction de Lina Mendoni, la ministre grecque de la Culture: « Le nationalisme dont fait preuve le président Erdogan ramène son pays six siècles en arrière…. le décret du président Erdogan est une provocation contre le monde civilisé »
Il est à noter que les dénonciations occidentales ont été nombreuses surtout de la part de la Russie, de la Grèce, des États-Unis, de la France et de l’Unesco qui ont mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman.
NB. Bien entendu, cette transformation ne change en rien le statut du gouvernement turc qui demeure officiellement non musulman-laïc
