Le madhab de l’oncle de Sam

L’appartenance à un madhab (école juridique) ou l’apprentissage du fiqh (jurisprudence) par le biais d’un madhab n’est pas problématique en soi.

Ce qui pose problème, c’est plutôt:

 L’attachement sectaire aux madahib (écoles juridiques) qui a commencé au 4e siècle de l’hégire;

 Le refus de l’ijtihad (pour les savants qui en sont capables bien entendu) et l’attachement à l’immobilisme défendus par les fanatiques des madahib;

 L’imitation aveugle (taqlid) du madhab même lorsque cela va à l’encontre du Coran et de la Sounna;

 La pression de certains gouvernements pour imposer un madhab particulier ainsi que les interprétations de ses savants contemporains ( Malékisme au Maroc & en France).

Et c’est ce dernier élément que je trouve le plus problématique étant donné son caractère inusité dans l’histoire de la oumma. Il fut un temps ou les sultans imposaient un madhab, aujourd’hui au 21e siècle, dans le contexte du post-onze septembre et de l’après-salafiya, c’est Washington et Paris qui désormais imposent le madhab à suivre.

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