Ceux qui s’opposent à des actions concrètes contre le racisme systémique ou contre l’islamophobie…

Ceux qui s’opposent, aujourd’hui, à des actions concrètes contre le racisme systémique -comme ceux qui s’opposaient tout récemment à la lutte contre l’islamophobie- procèdent toujours selon le même modus operandi:

1- Ils attaquent le concept (trop vague; non représentatif…);
2- Ils ne nient pas le phénomène mais prétendent qu’il est marginal ou que les actions proposées risquent de nuire;
3- Ils comparent le pays ou la province à ce qu’il y a de pire ailleurs: Quand on se compare, on se console!
4- Ils font exprès de mélanger « systémique » et « systématique »;
5- L’argumentum ad populum: Ils font appel à la raison de la majorité. « Tout le monde sait que nous sommes un peuple accueillant »: Fermez-la donc!;
6- L’argumentum Ad hominem: Ils s’en prennent aux militants anti-racisme ou anti-islamophobie en les traitant d' »idiots utiles de l’islamisme » ou d' »islamo-fascistes » (concept forgé par Barbara Lorenz et popularisé par Daniel Pipes dans les milieux néo-conservateurs sionistes)
7. Ils invoquent la récupération politique pour s’opposer à tout plan d’actions concret.

Pour l’illustration de ce que j’avance ci-dessus au Québec, lisez les Paul Journet, Lise Ravary, Lysiane Gagnon, Marie-France Bazzo, Josée Legault

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